El Visitante

Éric-Emmanuel Schmitt cuenta en los « Comentarios persoales » de su página web las circonstancias de la redacción de El Visitante. Una tarde que veía el telediario de las 20 horas, la cruel actualidad del mundo se le mostró en todo su horror, hasta el punto de que él sintió como propio el sufrimiento y los tormentos de la humanidad.  Conmovido hasta las lágrimas, se imaginó la postura de un Dios que contemplase las mismas atrocidades y se dijo que el propio Dios tendría motivos para deprimirse. La idea de una depresión divina le llevó a la de la cura psicoanalítica et Éric-Emmanuel Schmitt se imaginó a Dios estirado «sobre el diván de Freud » y, como contrapunto a psicoanalizado siguiendo las pautas de la praxis freudiana. De esa manera, germinó el diálogo entre las dos « eminencias » articulado en torno al tema del mal en el mundo y el sufrimiento.

El Visitante fue puesto en escena por primera vez en septiembre de 1993 y alcanzó rápidamente el éxito.

Resumen de El Visitante

Escenas de la 1 a la 3

Al siguiente día de la invasión de Austria por los nazis, Sigmund Freus y su hija reciben la visita de la Gestapo. Anna Freud es llevada presa. El viejo psicoanalista, muy enfermo, y que duda aún si dejar Austria, se decide a firmar el documento que autoriza, a él y a su familia, a exiliarse dejando en Viena parte de sus bienes.

Escena 4

Irrumpe en su apartamento, un enigmático visitante, El Desconocido, a quien Freud toma por un ladrón primero, y después por un paciente inoportuno en busca de ayuda. Freud hace tumbarse en su diván al Desconocido, lo hipnotiza y comienza a analizarlo. Pero, bien pronto, los papeles se invierte y El Desconocido demuestra a Freud que él sabe más del doctor Freud que el propio doctor Freud. Comienza a surgir en Freud la hipótesis de que El Desconocido habla como si fuese una encarnación de Dios. Pero se niega a admitirlo.

Escenas de la 5 a la 7

Un nazi regresa para intentar chantajear a Freud : si se muestra generoso salvará la vida de su hija Anna. El Desconocido ayuda al viejo doctor a imaginar una estratagema para defenderse. El psicoanalista sugiere al Nazi que su nariz podría delatarle como perteneciente a la raza judía. El miembro de la Gestapo, asustado, promete traer a Anna lo antes posible y, igualmente, advierte a Freud de que un loco, escapado del manicomio, merodea por el barrio.

Escena 8

Freud cree por un instante reconocer en su visitante al mitómano escapado del manicomio que se quiere hacer pasar por Dios. Siente piedad de este hombre enfermo y le pide que se quede para recibir una terapia. Después Freud confiesa su desesperación y su postura atea. En fin, el viejo analista manifiesta toda su cólera contra este Dios hipotético, que no mantiene ninguna de sus promesas hechas al hombre. El Desconocido se burla de él.

Escenas 9 y 10

El nazi regresa y anuncia que ya se ha encontrado al hombre loco. Freud debe rendirse a la evidencia de que El Desconocido es sin duda una encarnación divina. Dios venido a recordarle algunas verdades olvidadas : Él ha creado a los hombres por amor, los ha hecho libres y, por lo tanto, plenamente responsables ; aunque ellos hayan puesto esta libertad al servicio del mal frecuentemente, el hecho de que puedan crear la belleza les redime.

Escenas de la 11 a la 17

La duda se instala de nuevo en Freud con el regreso de Anna que cree reconocer en El Desconocido a un hombre que la había perseguido con asiduidad. El psicoanalista renuncia definitivamente a la razón y exige a El Desconocido un milagro. Pero este reúsa resolver el enigma para preservar el misterio de Dios.

Freud le dispara cuando escapa por el balcón : si él verdaderamente fuese Dios, conseguirá escapar. Pero Freud falla su tiro : nunca sabrá quién era verdaderamente El Visitante.

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Imagen de Azafrán

Qui est Éric-Emmanuel Schmitt?

Né en 1960, Éric-Emmanuel Schmitt s’exerce dès l’adolescence à l’art d’écrire en pastichant les plus grands, dont Molière. Après le décès tragique de son jeune épouse, Éric-Emmanuel Schmitt trouve dans le théâtre le lieu de sa véritable expression.

Le Visiteur (1993) prolonge le succès obtenu par La Nuit de Valognes (1991). Dès lors, les créations théâtrales vont se succéder à un rythme étourdissant : Golden Joe en 1995, Variations énigmatiques en 1996, Le libertin et Milarepa en 1997, Hôtel des deux mondes et Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran en 1999. Rien d’étonnant à ce qu’en juillet 2001, l’Académie française lui décerne le Grand Prix de Théâtre pour l’ensemble de son œuvre.

Circonstances de la rédaction

Éric-Emmanuel Schmitt raconte dans les « Commentaires personnels » de son site Internet les circonstances de la rédaction du Visiteur. Un soir qu’il regardait le journal de 20 heures, la cruelle actualité du monde lui apparut dans toute son horreur, au point qu’il ressentit comme une souffrance personnelle les tourments de l’humanité. Ému aux larmes, il s’imagina dans la position d’un Dieu qui contemplerait les mêmes atrocités et se dit qu’il aurait de quoi être déprimé ! L’idée d’une dépression divine amena celle de la cure analytique et Éric-Emmanuel Schmitt eut à l’esprit l’image de Dieu allongé « sur le divan de Freud », puis, en contrepoint, celle de Freud psychanalysé par Dieu, ce dernier sondant suffisamment bien « les cœurs et les reins » pour faire un parfait analyste. C’est ainsi que germa l’idée d’un dialogue entre les deux « sommités » articulé autour du thème du Mal et de la souffrance.

Le Visiteur fut joué pour la première fois en septembre 1993, et remporta le plus vif succès.

Résumé du visiteur

Scène 1 à 3Au lendemain de l’invasion de l’Autriche par les troupes nazies,  Sigmund Freud et sa fille reçoivent la visite de la Gestapo. Anna Freud est emmenée. Le vieux psychanalyste, très malade, qui hésitait encore à quitter l’Autriche, se résout à signer le document qui autorise sa famille à s’exiler, en laissant une partie de ses biens.

Scène 4

Fait alors irruption dans son appartement un énigmatique visiteur que Freud prend d’abord pour un voleur, puis pour un patient venu inopportunément demander de l’aide. L’ayant allongé sur le divan, Feud hypnotise l’Inconnu et entreprend son analyse. Mais, bien vite, les rôles se renversent : cet homme en sait au moins autant sur Freud que Freud lui-même. Commence à germer dans l’esprit du psychanalyste une hypothèse qu’il a du mal à admettre : L’Inconnu parle comme s’il était une incarnation de Dieu!

Scènes 5 à 7

Entre-temps, le Nazi revient pour se livrer sur Freud à un odieux chantage : Anna aura la vie sauve si Freud se montre généreux. L’Inconnu aide alors le vieux docteur à imaginer un stratagème pour se défendre. Le psychanalyste suggère ainsi au Nazi qu’au vu de son nez, il pourrait le dénoncer comme étant d’origine juive. Le « gestapiste », effrayé, promet de ramener Anna au plus tôt, non sans avoir averti Freud qu’un fou échappé de l’asile rôde dans son quartier.

Scène 8

Freud pense un instant reconnaître dans son visiteur le mythomane évadé qui se ferait passer pour Dieu. Pris de pitié pour cet homme malade, il lui demande de rester pour une thérapie, puis s’abandonne à une confession où désespérance et profession de foi athée se côtoient. Enfin, le vieil analyste manifeste toute la colère qu’il éprouve contre ce Dieu hypothétique qui ne tient aucune des promesses qu’il a fait à l’homme. L’Inconnu se moque de lui.

Scènes 9 et 10

Le Nazi revient et annonce qu’on a retrouvé le fou. Freud doit se rendre à l’évidence, l’Inconnu est sans doute une incarnation divine. Dieu est venu rappeler quelques vérités oubliées : il a créé les hommes par amour, libres et, donc, pleinement responsables ; bien qu’ils aient souvent mis cette liberté au service du Mal, le fait qu’ils aient souvent mis cette liberté au service du Mal, le fait qu’ils puissent créer la beauté les rachète.

Scènes 11 à 17

Le doute saisit de nouveau Freud avec le retour d’Anna qui reconnaît dans L’Inconnu un homme la poursuivant de ses assiduités. Le psychanalyste renonce définitivement à la raison et exige un miracle de l’Inconnu qui se dérobe, refusant la résolution de l’énigme pour préserver le mystère de Dieu. Freud tire alors sur lui au moment où il s’échappe par le balcon : s’il est vraiment Dieu, il en réchappera ! Mais Freud rate son tir : il ne saura jamais qui était vraiment son mystérieux visiteur.

Commentaire critique

Éric-Emmanuel Schmitt a écrit cette pièce de théâtre en un acte de dix-sept scènes pour nous placer, en tant qu’êtres humaines, devant le problème de la souffrance et de la mort. Chacun d’entre nous doit décider s’il croit en Dieu ou pas. Bref, s’il vaut la peine d’avoir au-dessus de nous un être qui puisse nous aider mais aussi juger la moralité de nos actions.[1]

Autre fois, quand l’être humain ne connaissait pas les lois qui gouvernent l’univers et la matière physique dans la planète Terre, il valait mieux être en bonne relation avec un Dieu qui pouvait ne pas nous exaucer dans les éprouves. Par contre, actuellement, l’homme peut résoudre la plupart des situations problématiques grâce aux progrès de la science. Alors, aujourd’hui, on peut trouver une solution sans l’aide de Dieu dans beaucoup de situations. C’est à cause de cela que nous n’avons plus besoin de l’aide d’un Dieu qui puisse aussi nous montrer la moralité de nos actions, et nous nous éloignons de lui.

Dieu a mis des lois dans la nature et l’univers mais pas chez l’être humain. Dieu a voulu que l’homme puisse choisir de lui suivre ou pas.[2]

C’est pour cette raison que Dieu nous permet de refuser de croire en lui. Mais quand nous choisissons de nous éloigner de ses commandements, nous perdons le sens de la vie. Les valeurs qui gouvernent nos actions sont perturbés et nous finissons par croire que le mieux pour nous, c’est ce qui nous offre le plus d’argent.

Dieu veut que nous soyons heureux. Mais si nous cherchons un bénéfice dans les rapports avec les autres au lieu de chercher la vérité et la justice, il respecte notre liberté. Nous sommes donc, ceux qui causent le mal dans le monde. Pas Dieu.

Évidemment, dans une pièce de théâtre ce sont les personnages qui parlent et qui soutiennent les idées. Éric-Emmanuel Schmitt a choisi le personnage du docteur Freud, athée, pour défendre la position de l’homme qui ne croit pas en Dieu. Et, pour la position contraire, le personnage est l’Inconnu (peut-être une incarnation de Dieu) qui apparaît dans le bureau du psychanalyste pour échanger avec lui, en cherchant à lui montrer un autre point de vue, tout en respectant sa liberté.

Par ailleurs, le moment historique est souligné dans le texte. Une situation terrible dans laquelle la folie du totalitarisme finit par tuer millions de juifs et des gens de différentes nationalités durant la deuxième guerre mondiale. Dieu a respecté la liberté de l’homme quand on s’éloigne et nous devrions comprendre jusqu’où est-ce que nous pouvons arriver en éloignant de ses commandements.

De plus, Éric-Emmanuel Schmitt a écrit une pièce philosophique où le plus important c’est la confrontation des idées. Les dix-sept scènes se déroulent au même endroit : le bureau du docteur Freud. Pour aider les spectateurs à entrer dans ce moment historique l’auteur utilise aussi les voix off. Mêmes si la situation est terrible, il emploie l’ironie pour nous faire réfléchir.

 Les préjugés sur le peuple juif, qui en ce moment-là couraient, sont employés avec d’ironie aussi.[3]

Le docteur pense, tout d’abord, qu’il se trouve devant un malade et il veut l’aider en l’hypnotisant. Mais l’Inconnu, un malade pour lui, raconte au docteur Freud les moments les plus importants concernant la foi, que le docteur a vécu dans son enfance[4] et son adolescence[5]. Aussi l’Inconnu parle-t-il de l’avenir de Froid, le plus immédiat, et aussi de sa morte. L’Inconnu finit la conversation quand il veut en lui montrant qu’il n’est pas sous l’hypnose[6]. Mais toutes ces preuves ne sont pas suffisantes pour l’athée. Et l’Inconnu qui toujours a écouté Freud, respecte sa liberté. Il s’en va en laissant à Freud la possibilité de changer ou pas[7].

[1] L’INCONNU : (…) Être le maître ! Le maître de la nature : et vous souillerez la terra et noircirez les nuages ! Le maître de la matière : et vous ferez trembler le monde ! Le maître de la politique : et vous créerez le totalitarisme ! Le maître de la vie : et vous choisirez vos enfants sur catalogue ! Le maître de votre corps : et vous craindrez tellement la maladie et la mort que vous accepterez de subsister à n’importe quel prix (Page 75)

[2] FREUD : Il semblerait que Dieu nous ait donné un esprit uniquement pour que nous touchions ses limites ; la soif sans la boisson. (…) (Page 72)

[3] FREUD : (…) Notez que moi, finalement, j’ai le nez beaucoup plus droit, moins busqué que vous, Mais c’est moi qui suis juif ! Notez aussi que je n’ai jamais rien fait pour de l’argent… Mais c’est moi qui suis juif ! Mais c’est étrange, tout de Même… on ne vous a jamais parlé de votre nez ?(Page 58)

[4] L’INCONNU : J’avais cinq ans, et à cette époque le ciel avait toujours été bleu, le soleil jaune, et les bonnes chantaient du matin au soir en laissant échapper de leurs seins entrouverts un parfum de vanille. Et puis un jour je restai seul dans la cuisine de la maison. (…) Et puis soudain, j’ai appelé. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être pour m’entendre exister, et pour voir arriver quelqu’un. J’ai appelé. Il n’y eut que le silence. (Freud semble de plus en plus frappé par ce récit.)  (Page 39)

[5] L’INCONNU : (…) Bref, il y eut un jour où tu as su que ton père n’était qu’un homme. (…) tu as voulu remplacer ton père naturel par un père surnaturel. Tu l’as mis dans les nuages. (…) C’est l’origine de l’idée de Dieu selon toi : l’homme fabrique Dieu parce qu’il a trop envie d’y croire. Une invention des hommes. Le besoin crée l’objet. (Fort) Je ne serais donc qu’une satisfaction hallucinatoire ? (Criant) N’est-ce pas ? (Pages 47-48)

[6] L’INCONNU : (…) Je suis venu te dire que c’est faux. Il y a toujours quelqu’un qui t’entende. Et qui vient. Freud regarde l’Inconnu avec effarement. (Page 39)

[7] FREUD : Je ne suis pas converti.

L’INCONNU : Mais toi seul peux te convertir : tu es libre ! (Page 101)

 

Imagen de Azafrán

Éric-Emmanuel Schmitt ha escrito esta obra de teatro en un acto de diecisiete escenas para enfrentarnos, como seres humanos, ante el problema del sufrimiento y de la muerte. Cada uno de entre nosotros tendrá que deicidir si cree en Dios o no. En resumen, si vale la pena tener por encima de nosotros un ser que os ayude pero también, que juzgue la moralidad de nuestros actos.[1]

En el pasado, cuando el ser humano no conocía las leyes que gobiernan el universo y la materia física en el planeta Tiera, era mejor estar en buena relación con un Dios que podía no concedernos su ayuda en los momentos difíciles. Por el contrario, acualmente, el hombre puede resolver la mayoría de las situaciones problemáticas gracias al progreso en el conocimiento de los misterios de la ciencia. Hoy día, el hombre puede encontrar una solución sin la ayuda de un Dios que pueda también mostrarnos la moralidad de nuestras acciones, et nos alejamos de Él.

Dios ha sometido a leyes la naturaleza y el universo pero, para el hombre, ha querido que pudiera elegir entre seguirle o no.[2]

Por resta razón, Dios nos permite reúsar a créer en Él. Pero cuando nosotros elegimos elejarnos de sus mandamientos, perdemos el sentido de la vida. Los valores qui gobiernan nuestros actos son perturbados y terminamos por créer que lo mejor para nosotros es lo que nos rinde más dinero.

Dios quiere que seamos felices. Pero si nosotros buscamos un beneficio en las relaciones con los otros hombres en lugar de buscar la verdad y la justicia, el respeta nuestra llibertad. Nosotros somos pues, los que causamos el mal en el mundo. No Dios.

Evidentemente, en una obra de teatro, son los personajes quienen habla y quienes sostienen las ideas. Éric-Emmanuel Schmitt eligió el personaje del doctor Freud, ateo, para defender la posición del hombre que no cree en Dios. Y, para la posición contraria, el personaje es El Desconocido (quizás una encarnación de Dios) que aparece en la consulta del psicoanalista para charlar con él, tratando de mostrarle la situación desde otro punto de vista pero siempre respetando su libertad.

El momento histórico es subrayado en el texto. Una situación terrible en la cual la locura del totalitarismo termina por matar a millones de judíos y de otras personas de nacionalidades diferentes durante la segunda guerra mundial.

Dios ha respetado la libertad del hombre cuando se aleja y nosotros deveríamos comprender hasta dónde podríamos llegar alejándonos de sus mandamientos.

Además, Éric-Emmanuel Schmitt ha escrito una obra de teatro filosófica en la que lo más importante es la confrontación de ideas. Las diecisiete escenas se desarrollan en el mismo lugar : el despacho del doctor Freud. Para ayudar a los espectadores a situarse en el momento histórico, el autor utiliza voces en off. Incluso si la situación es terrible, el autor emplea la ironía como recurso para hacernos reflexionar.

Los prejuicios habituales sobre el pueblo judío, que en ese momento eran frecuentes, son utilizados con ironía.[3]

El doctor piensa, al principio, que se encuentra ante un enfermo y quiere ayudarle hipnotizándole. Pero El Desconocido, el enfermo según el doctor Freud, cuenta al psicoanalista los momentos más significativos en cuanto a la fe, de la vida del doctor, tanto de su infancia como de su adolescencia.[4]Igualmente El Desconocido le habla, al doctor, de su futuro inmediato y de su próxima muerte. El Desconocido interrumpe su conversación cuando le parece oportuno, demostrando así que no está bajo hipnosis.[5]

Pero todas estas pruebas no son suficietes para el doctor ateo. Y El Desconocido qui siempre escucha a Freud, respeta su libertad. Se va dejando a Freud la posibilidad de cambiar o no.[6]

 

 

[1] L’INCONNU : (…) Être le maître ! Le maître de la nature : et vous souillerez la terra et noircirez les nuages ! Le maître de la matière : et vous ferez trembler le monde ! Le maître de la politique : et vous créerez le totalitarisme ! Le maître de la vie : et vous choisirez vos enfants sur catalogue ! Le maître de votre corps : et vous craindrez tellement la maladie et la mort que vous accepterez de subsister à n’importe quel prix (Page 75)

[2] FREUD : Il semblerait que Dieu nous ait donné un esprit uniquement pour que nous touchions ses limites ; la soif sans la boisson. (…) (Page 72)

[3] FREUD : (…) Notez que moi, finalement, j’ai le nez beaucoup plus droit, moins busqué que vous, Mais c’est moi qui suis juif ! Notez aussi que je n’ai jamais rien fait pour de l’argent… Mais c’est moi qui suis juif ! Mais c’est étrange, tout de Même… on ne vous a jamais parlé de votre nez ?(Page 58)

[4] L’INCONNU : (…) Bref, il y eut un jour où tu as su que ton père n’était qu’un homme. (…) tu as voulu remplacer ton père naturel par un père surnaturel. Tu l’as mis dans les nuages. (…) C’est l’origine de l’idée de Dieu selon toi : l’homme fabrique Dieu parce qu’il a trop envie d’y croire. Une invention des hommes. Le besoin crée l’objet. (Fort) Je ne serais donc qu’une satisfaction hallucinatoire ? (Criant) N’est-ce pas ? (Pages 47-48)

[5] L’INCONNU : (…) Je suis venu te dire que c’est faux. Il y a toujours quelqu’un qui t’entende. Et qui vient. Freud regarde l’Inconnu avec effarement. (Page 39)

[6] FREUD : Je ne suis pas converti.

L’INCONNU : Mais toi seul peux te convertir : tu es libre ! (Page 101)